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Girls just wanna have fun...
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6 juillet 2008

Relativiser, voilà le mot d'odre.

Après avoir passé certainement la meilleure année scolaire que l'on puisse avoir, je n'en attendais pas moins que des vacances de rêves, chose qui se produisait depuis deux années consécutives. Depuis deux ans je rentrais de chaque été rayonnante, bronzée de la tête aux pieds, les poches pleines de numéros de nouveaux amis et prête à aborder les cours avec entrain et bonne humeur. Aussi étais-je particulièrement pressée cette année que mon programme promettait : deux semaines en Espagne sur la Costa Brava et trois semaines en Italie sur la côte est pour découvrir les richesses de ce fantastique pays qui m'est encore inconnu à l'heure où j'écris.

Me voilà donc en Espagne, où il fait beau et chaud, contrairement à ma bien-aimée France, dans une résidence simple mais agréable, une piscine en bas de mon appartemment, la plage à deux minutes à pieds, le Barracuda (un pub anglais), qui offre des soirées Wii et karaoké, un billard anglais et un mini-golf, logée avec mes parents (seul détail quelque peu embarrassant) dans un appartemment correct, toutes mes affaires et mes tenues fétiches avec moi. Bien évidemment, ma cousine, avec qui je m'entends extrêmement bien, est de la partie elle aussi, dans une autre résidence avec ses parents à cinq minutes de la mienne.

Photo_032Cependant, à peine 3 jours furent écoulés que l'ennui pointa le bout de son nez. Nous avions, ma cousine et moi, exploré les moindres recoins du petit village, l'Estartit, écumé les probables boutiques plaisantes et profité plus qu'il n'en fallait de nos piscines respectives. Pourtant, j'étais en Espagne dans un cadre de rêve, où il fait bon vivre et avec une amie, et je n'étais pas satisfaite et cela me taraudait. Mon bronzage n'était pas assez parfait, mes envies de shopping toujours pas rassasiées, et comble du malheur ! ma bande d'ami(e)s vacancières habituelle toujours pas créée ! Certe j'avais repéré ce petit brun Français (que j'ai fini par aborder deux jours avant son départ pour le plus grand désarroi de ma cousine - le mien avait été calmé par sa timidité...) et ces deux blonds de je-ne-sais-quel-pays-nordique mais pas de quoi affoler le premier ministre de la Krakovsky.

Alors je me lamentais au bord de la piscine en me plaignant de cette ô combien ! pesante solitude. Et là, un soir, j'eus comme une révélation : il fallait R-E-L-A-T-I-V-I-S-E-R ! Non mais c'est vrai : j'étais là, à geindre dès la moindre contrariété sans chercher le moyen d'y remédier. Dire qu'habituellement je déteste les gens qui se plaignent pour un rien. Donc, c'était décidé, à partir de cet instant, j'allais TOUT relativiser. Je n'avais toujours pas trouvé de tongs pour remplacer mes planches tenues par un bout de ficelle ? Et alors ? Il me restait deux semaines pour ! Un affreux bouton venait de ramener sa fraise ? Mon bronzage le camouflerait (enfin en espérant, sinon, j'pouvais toujours aller prier u_u).

Tout cela pour dire que j'ai bien eu raison. Mon séjour a viré de bord (nan, il est pas devenu gay -_-"), j'ai commencé à m'amuser comme une folle, avec une foule de nouveaux copains très fun, des soirées à n'ne plus finir et des heures passées à la piscine à rire...

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