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Girls just wanna have fun...

Girls just wanna have fun...
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24 janvier 2010

The turning-point --> the break point.

Putain j’ai vraiment l’air d’une victime avec mes yeux gonflés à forçe de pleurer. Cecit dit j’ai appris à maitriser ma tristesse, vu que depuis deux jours je pleurs non stop pour un rien (en rapport avec H., bien évidemment), j’ai développé une super technique pour éviter de fondre en larmes dans le bus, ou devant ma mère. J’en suis pas spécialement fière. Mais bon, visiblement je suis à bout de nerfs, hormonalement parlant aussi. Je craque totalement. J’ai commencé à lui prendre la tête pour rien et là tout est sorti, c’est comme si je ne pouvais plus m’arreter. Les flots de paroles se déversaient sans que je ne puisse rien faire. ACCUMULATION. J’ai tout accumulé depuis des mois. Depuis la période où je me suis rendue compte sue j’étais amoureuse, après viens celle où je m’étais lassée de lui et où j’hésitais à rompre puis celle où j’ai décidé de lui laisser une chance, et maintenant celle où je sais que je l’aime et je doute que ce soit réciproque. Alors je flippe à mort. Et je crains le pire. Et enfin, je deviens chiante.

J’ai décidé d’écrire ici tout ce qui n’allait pas parce que je suis trop conne pour m’en souvenir. Je relis l’historique de notre conversation pour me remémorer tout ça.

Ca commence quand j’apprends quand on aurait pu se voir jeudi mais que visiblement il n’en avait pas envie, alors que moi toute la soirée je crevais d’envie de le retrouver, puis on enchaine quand il me dit qu’une amie de vacances vient samedi, donc on annule (d’ailleurs il m’a envoyé un sms distant pour me demander dans la journée si on se voyait, j’ai répondu, lui non). Ensuite il me dit que j’abuse de m’exciter pour ça et que j’aurais mieux fait de me taire.

Là, il me dit que si ça ne va pas je n’ai qu’à le larguer. Je ne comprends pas son point de vue, il est énervé ok mais moi ça, ça me fait encore plus peur. Je me dis qu’il s’en fout de moi, je peux très bien le larguer ça ne changerait rien.

Passons à la suite : il me dit que j’ai l’air d’une fille frustrée dans la relation avec son copain, alors que quelques minutes plus tard, il m’avoue trouvé que ça ne va plus entre nous, IL SE FOUT DE MA GUEULE OU QUOI ? Il me demande d’arreter je ne comprends pas que c’est parce qu’il ne va visiblement pas bien lui non plus puisque les émotions me submergent et que je déverse un torrent de larmes maintenant.

Je fais une pause dans le texte. J’ai du mal à respirer. Je m’en veux maintenant, au moment où j’écris de ne pas avoir compris qu’il n’allait pas bien, mais comment comprendre ? Il est hermétique aux conversations sur ses sentiments ! Jamais il ne me parle de ses problèmes, une fois seulement il a dénié se confier à moi sur ce qui n’allait pas. COMMENT JE PEUX L’AIDER ? COMMENT ? JE NE SUIS PAS DEVIN !!! Je ne lis ps entre les lignes, et le soir de cette dispute, je n’allais pas bien non plus. Je suis entrée en dépression sans trop savoir quand et comment. Encore moins pourquoi. Et je ne lui en ai pas parlé. Parce qu’on se vit si peu que je veux profiter de nos moments…

Je reprends : je lui avoue que je me pose des questions, sur nous, je ne le précise pas. Je lui rappelle ce qui c’était passé cet été, et qui je l’avoue, fait qu’on soit toujours ensemble maintenant. Il a oublié, encore une fois, il a oublié quelque chose qui me tenait à cœur. Comment prendre ça ? J’ai l’impression d’etre la seule à encore m’investir dans notre couple. Un couple seule, c’est très dur à faire tenir, vraiment. Il a oublié, encore. Encore et encore. Et je pleurs, encore et encore. Soit, je continue. Je lui explique tout, maladroitement, très maladroitement que je tiens vraiment à lui et que j’ai peur que lui ne tienne plus du tout à moi. Il a changé ces derniers-temps. Le changement a parfois du bon, mais pas dans ce cas. Dans ce cas là tout ce qui faisait que je l’aime, tout ce qui faisait qu’il me plait a disparu. Toutes ses petites attentions qui montraient qu’il tenait à moi ne sont plus là. Évidemment pour moi la conclusion est facile à tirer : notre couple ne fait pas que battre de l’aile, il plonge dans le ciel à une allure folle, à deux doigts de s’écraser.

Là, il me parle d’une vieille conversation dans laquelle il me reprochait d’avoir changé. J’arrete quelques temps mon récit, je n’arrive plus à rassembler mes pensées. J’ai trop peur de le perdre, et trop peur de l’avoir déjà perdu. Le H, que j’aime n’est plus là. Demain, ca va etre dur. J’avais réussi à relativiser et à me dire que c’était simplement notre première vrai dispute, mais visiblement il songe à la rupture sérieusement. Je ne comprends pas. Je ne comprends pas. Je ne comprends pas. Je ne le comprends plus. J’ai peur mais j’essaie de rationaliser les choses. D’établir une liste de faits. J’ai peur qu’il ne m’aime plus, que tout ce que je suis l’énerve, que ce que je dis l’agace, que ce que je pense l’ennuie. J’ai peur qu’il ne veuille plus me voir parce qu’entre nous plus rien ne va. Enfin c’est ce qu’il pense, c’est pour ça qu’il a changé.

Retour : il me dit qu’il a réfléchi quand il m’avait reproché d’avoir changé, je lui avais répondu que tout le monde changeait, il me dit que maintenant lui aussi. Je repense à la fois où on était d’accord pour dire que j’étais redevenue comme avant. Pour rien. Il me dit avec dédain, distance et froideur que oui, il a changé et alors ? Et alors ? Et alors maintenant il me fait souffrir, il me rend dingue, il me fait pleurer, il m’empeche de dormir. Il n’est plus Lui.

Maintenant il me dit qu’on se dispute tout le temps en ce moment, moi qui avait l’impression de l’exact contraire de cette situation, que tout allait parfaitement bien. Pour lui, ça ne va plus, je lui prends la tête pour un rien, il n’en peut plus de moi. Il réagit avec indifférence parce qu’il est las de vivre sans cesse le même schéma. Enfin, enfin, il avoue que c’est pour cela qu’il a changé et qu’il ne vient plus vers moi. Dois-je lui dire que s’il ne vient plus vers moi, s’il m’oublie, je dépéris, je sombre ?

Ironie du sort en début de semaine il me disait que c’était sympa de se voir… GROS CON.

On a parlé vendredi soir, depuis seulement deux sms, en ce moment, il préfère etre sans moi, loin de moi il va mieux. Me voir ne l’intéresse plus, ce sont ses amis qui le distraient, tout comme je l’ai fait quelques temps plus tot quand ses amis le délaissaient.

« Que plus le temps passe, moins on s’entend… » est-elle une phrase de rupture ? S’il trouve qu’on ne s’entend plus alors pourquoi reste-t-il avec moi, à me faire souffrir ainsi ? POURQUOI ? On s’est disputé quelques fois, ce n’est tout de même pas la mort. Une dispute est saine pour un couple, ça permet de se remettre à flots. Pas chez lui, chez lui ça l’enfonce, ça l’abat. Alors c’est pour ça, que nous deux ça ne va plus. Il ne voit pas comment on pourrait continuer ainsi. On ne se voit presque plus, et d’après lui, quand on se voit, on se querelle. Et là, il dit qu’il va faire des efforts. Ca finit comme ça.

Est-ce que ça en vaut la peine ? Je l’aime, quand je ne suis pas avec lui, je pense tout le temps à lui, il me manque et je veux le voir , mais s’il ressent pas la même chose, est-ce que ca vaut vraiment le coup ? De se voiler la face comme ça ? Je serai triste s’il me quitte maintenant ? Mais mille fois plus s’il me laisse espérer que tout peut s’arranger…

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11 septembre 2009

Desperate Studient.

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Esprit encombré. Esprit fatigué. Nerfs à vif, prêts de lâcher. Physique tendu. Entendement balayé. Sentiments étouffés. Go away. Fuck off. Va te faire foutre. I really don't care. Désordre accumulé. Besoin de parler. Besoin de repos. Envie de pluie et de froid. Besoin de rien, envie de toi. Je me tais. And it feels like, as I walk the street and I stalke the leaves on my way home, look down at my shoes, to see how I move. Ca veut tout et rien dire. And it's always wrong, it's always wrong. But I cant' go back, I cant' go back. Je réalise. Ca correspondait à L. Connard de L. qui a foiré totalement, sur toute la ligne. Je sais pas pourquoi. Il a du avoir peur que ça gâche notre amitié, que ça change quelque chose, qu'il oublie sa copine, que je lui donne ce qu'il voulait depuis deux ans. Je l'aimais bien, c'était comme un meilleur ami. Meilleur ami, ça me manque. Il* me manque. Et merde.

18 mai 2009

They say I'm crazy. I really don't care. That's my prerogative. They say I'm nasty. But I don't give a damn.

Joey_Kirchner_by_Jeremy_Kost_01

Alexis (Téloché, drogué).

Antoine (ami, fantasme).

Brice (ami).

Edouard (fantasme).

Henri (fantasme).

Hugo B (fantasme ?).

Hugo S (ex fantasme : 29 mai 2009- 25 janvier 2010/ 11 mars 2010-10 mai 2010).

Jérémy (fantasme/ami).

Léo (trois fois).

Louis-Marie (deux fois).

Lucas.

Maxime D.

Maxime (ami de Pierre).

Nicolas (ex).

Pierre.

Pierre-Etienne.

Paul-Machin.

Quentin Fac (deux fois).

Romain (deux fois).

Shaun (ex).

Simon (le fameux Simon !).

Stevens.

Thimothé.

Thomas (ex).

Tom.

Un type en Espagne (trop d'alcool).

15 mai 2009

Quand je fais un bilan...

...de ma vie sentimentale ces deux dernières années, c'est marrant, mais je n'ai rien de très glorieux; des histories qui font rire les copines, des histories qui ressemblent aux films de cinéma et aux séries que j'aime bien. Il y a bien cette Histoire d'amour de merde qui m'a bouffé l'an dernier et au final, je n'ne retire qu'un seul commentaire quand j'en parle "c'est la meilleure pelle que j'ai jamais roulé"...

Je dois avouer que c'est aussi la seule et unique fois où j'ai frôlé le "tomber amoureuse". Certains diront que j'étais amoureuse, ce qui me connaissent vraiment savent que non. J'étais juste dans un tourbillon, une obsession totale, au-delà de la simple et banale fixation de l'adolescente béate, j'étais transie, fan, j'idolatrais le mâle dans toute sa splendeur, ce que je voyais comme mon idéal, va savoir s'il l'était toujours. Inconsciemment en mesurant, chaque parole, chaque geste, j'ai gaspillé et oublié les bons moments avec lui. Seuls ses baisers me resteront...

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Ce look de dandy, androgyne, nonchalant, qui lui appartenait tant, quand il fumait, cette décadence, cette façon d'être à part et de me faire sentir que j'étais là, que je comptais, ça me donnait des ailes...

Mad about you, et Pretty girl (the way), deux chansons qui me faisaient penser à lui, ah et The Dandy Cowboys, de SoKo, bêtement.

25 mars 2009

Oh, oh chéri.

J'ai fait un test de personnalité de philosophie, soit quelque chose d'on ne peut plus sérieux et fiable. Les résultats :

Le nerveux :  Type plus fréquent en ville et chez les femmes. Tendances positives : affectivité, imagination, aptitude aux lettres, aux arts (bon là c'est la classe, sauf que ça s'arrête là !). Tendances négatives : agitation (bon, ok), instabilité, humeur variable (ce qui explique mes "J'ai envie de sortir avec lui, mais un truc sérieux hein ! Au moins 6 mois !" et mes "En fait, non, maintenant que je sais qu'il s'intéresse à moi, où est l'intérêt ?"), activité irrégulière (exemples concrets : quand je vais au code tous les trois mois), peu de goût pour l'effort (parfois, je révise), affectivité inconstante (flagrante !), cherche à se faire remarquer, besoin de stimulation, exagréation dans l'expression, goût pour le bizarre, tendances mythomanes (le seul qui soit faux). Valeur dominante : le divertissement (OH YEAH !) Exemples : Stendhal, Baudelaire (le roi de la débauche et de la tourmente !), Mozart et Verlaine (si c'est pas la super classe, sans déc')

Effectivement, c'est flippant ce que ça me ressemble. A chaque tendance, E., ma meilleure amie ajoutait "ah mais trop!" "c'est exactement toi!". Merci du soutien. Ca a beau n'être qu'un test, en ce moment, ça répond pas mal à mes attentes de réponses à tous mes tourments. J'ai toujours été du genre à me prendre la tête, à me poser TROP de questions, bizarrement, ce truc m'aide. Je me cerne mieux et j'comprends mes humeurs. Je ne suis pas lunatique, puisque je suis toujours souriante, sociable, et agréable, mais je change sans cesse d'avis pour ma vie personnelle, c'est sérieusement LOURD !

Bref, je piétinne ! 24

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15 mars 2009

My loneliness is killing me.

Bon, Britney a encore visé juste avec sa chanson. C'est dingue ce qu'elle et moi, on se ressemble (j'plaisante).

10Toujours est-il qu'elle avait raison l'ex-icône des Etats-Unis. Ca faisait longtemps que je n'avais pas écrit, et pourtant, il s'en est passé des choses, il y a pas mal de nouveaux garçons, mais aucun qui ne vaille vraiment la peine... Il y a eu ce naze, qui m'a, au final, pris la tête. Son ego démesuré n'a trouvé qu'une seule solution : s'en prendre à moi, soit, s'il s'amuse...

"Aucun qui ne vaille vraiment la peine" ? Je ne sais pas trop. A vrai dire. Il y a bien ce connard, là. Mais est-ce qu'il m'intrigue juste parce que c'est un connard ? Ne négligons pas que, plus un mec me repousse, plus je m'accroche. C'est mon côté sadomasochiste qui s'exprime beaucoup. De toute façon, ça va me passer dans une semaine, à tous les coups, parce qu'on est trop différents, parce que ce sera, et ça l'est déjà, trop compliqué. Ensuite, il y cet autre garçon, je le connais depuis un an, quelque chose comme ça, mais avant j'm'en fichais, j'avais sympathisé avec à l'époque où je sortais avec T. mais rien d'intéressant. Alors question me plait-il sincérement ou est-ce simplement parce que j'ai toujours besoin d'avoir quelqu'un en vue sinon je deviens folle ? Non parce que j'en suis arrivée au point où j'ai repris contact avec S., alors que je lui avais bien mis un râteau l'an derniers, et pas pour faire joli !

On verra si je trouve des réponses pendant la semaine...

10 février 2009

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20 novembre 2008

Now.

Je tourne en rond dans ma chambre comme un animal dans une cage. Lenny Kravitz à la radio me berce. J. me parle sur msn, me fait rire, me remonte le moral. Ce mec est vraiment extra, ça me fait plaisir qu'on sorte pas mal ensemble cette année, et puis il me dévergonde (encore plus que je ne l'étais déjà).

Je pourrais parler de ma journée. De la première fois (que je me souvienne) que je sèchais les cours. De ma première manif'. De rencontres avec des lycéens qui me correspondent plus que ceux de ma prison quotidienne... Mais c'est autre chose qui me ronge.

daisy_lowe

Je fais le tour de ma chambre, c'est vite fait, elle est petite. Je m'asseois devant mon bureau, baisse les yeux sur ma philo et me relève. Je suis déjà découragée. Je me lève, je m'allonge sur mon lit, entourée de mes peluches, le regard fixé sur mon plafond sur lequel ont été collées des étoiles fosforescentes la nuit. Je me redresse subitement, ça me rappelle quelque chose dont je ne veux pas me souvenir. Je m'agenouille sur mon lit et j'ouvre ma fenetre. Le vent gêlé s'engoufre dans ma chambre, je grelotte, seulement vêtue de ma chemise si confortable.

J'aimerai m'échapper, pour partir loin de tout, quelque temps. Faire un break pour savoir où j'en suis.

J'aurais du aller à la natation ce soir. Ca me fait du bien de nager sans réfléchir, sauf quand je nage sur le dos, lorsque je fixe obstinément le plafond et que j'y repense.

Je soupire dans la nuit noire et laisse un moment le froid glacial m'entourer.

Sur les conseils de J. je fouille dans mes CDs et retrouve ma vieille compile de Yann Tiersen, la BO d'Amélie Poulain, un de mes films préférés. Qu'à cela ne tienne : déprimons à deux !

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Je ferme les yeux, postée de nouveau devant ma fenêtre et me laisse bercer par l'accordéon. Abandonnée, je me love sur mon lit. J'aimerai pleurer, ça me soulegrait très certainement, ça me viderait. Mais je n'y parviens pas, les larmes restent bloquer. Elles refusent de couler. Ca a toujours été comme ça. Je ne pleure jamais dans la vraie vie. On m'a dit que j'étais sans coeur. Non, car ce n'est pas parce que je trouve que pleurer est un signe de faiblesse ou d'abandon, simplement mon corps et mon esprit s'y refusent catégoriquement.

La seule chose qui me fasse pleurer, ce sont les films. Les héros déchirés, usés, abusés et désabusés...

La "valse d'Amélie" résonne dans mes oreilles. Je frissonne, non de froid mais d'émotion.

Je ne pleure toujours pas.

Je grelotte, cette fois-ci à cause la température. Je ferme la fenêtre.

Bizarrement, je repense à N. Tiens, qu'est-ce qu'il vient foutre ici celui-là ? Je le balaye de mon esprit et la mélodie change. "Le banquet" me transporte, j'oublie un moment qui je suis et où je suis. Je suis au milieu d'une place publique, celle de Strasbourg avec le Palais Royal. Je virevolte sur moi-même, envahie par une vague de bien-être. Je tourne, je tourne, je tourne et subitement, je tombe. C'est un piano staccato qui me ramène à la dure réalité.

J. me copie colle sa conversation avec la fille. Il lui avoue qu'elle lui plait, qu'elle est belle, intelligente, gentille, que ça suffirait à n'importe qui pour en devenir raide dingue. Je suis contente pour lui. Il mérite très certainement une fille aussi bien. Un triste sourire se dessine sur mes lèvres. Tous les deux, ça risque de durer longtemps. Je le connais, il est comme moi. Lorsqu'il a envie de se stabiliser, ce n'est pas de la rigolade. Je réfléchie. Est-ce qu'au fond, au plus profond de moi-même, j'ai réellement envie de me poser ? Je n'en sais strictement rien. Je me suis toujours lassée très rapidement; il suffisait de deux jours, parfois deux semaines, pour en avoir marre...

J'aimerai y voir plus clair.

Samedi soir, je sors. Je vais décompresser. Et tout oublier le temps d'une soirée. m'amuser, m'éclater, profiter. Même si C. essaie à tout prix de me caser avec son pote J. (que je ne connais pas !), j'ai besoin de m'abandonner.

Et tous les moyens sont bons.       KeiraKnightley_801x1000

19 novembre 2008

Killing me softly with his song

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C'est revenu. Je croyais l'avoir enterré à tout jamais au plus profond de moi, mais il a refait surface. Je le haissais, je le détestais. Parce que ça me mettait sans dessus dessous, ça me faisait douter de moi, ça me rendait malade.

Ce putain de mal de peau...

J'me souviens. Depuis toujours, depuis toute petite, depuis aussi longtemps que j'me souvienne, à chaque fois, chaque fois, c'était pareil.

Quand je me regardais dans un miroir, ce n'était pas moi que je voyais. La petite blonde aux yeux bleus, devenue la petite brune aux yeux verts avec ce nez en trompette et ses oreilles décollées, sa coupe Playmobil, ce n'était pas la même petite fille qui riait et racontait des blagues, qui était la première à courir jouer dans la cours, qui courait les garçons, qui levait le doigt en classe et adorait travailler.

Je fixais la surface de verre avec crainte, parce que je ne me reconnaissais pas. Je me souviens du manque de confiance que j'avais en moi. Il est apparu vers l'âge de 10 ans, quand j'ai compris que la vie ne me ferait pas de cadeaux, il s'est amplifié à 12 ans quand j'ai saisi les traumatismes qui me bloquaient. Et rien ne changeait. A chaque confrontation avec mon reflet, je ne me voyais pas. Ce n'était pas moi. Le visage anguleux que j'y voyais me paraissait étranger. Il ne correspondait avec ma personnalité. J'avais beau cherché, le seul endroit où je me trouvais, c'était mon regard. Le même depuis 17 ans.

Et un jour la sensation d'être observé par quelqu'un d'autre que soi-même a disparu. Sans trop savoir comment ni pourquoi. Enfin peut-être. Quand je me suis affirmée. Quand j'ai envoyé chier ceux qui me cherchaient. Quand j'ai cessé d'être juste la petite marrante et que je suis devenue la grande gueule qui ne mâche pas ses mots. Je me suis trouvée, on peut dire ça. Ma personnalité s'est façonnée sans influence extérieure, j'ai appris par moi-même, trouvée mon style, mes amis, mes idéaux. J'étais bien...

Et subitement, tout vole en éclat. Sans explication, en rentrant un soir, je me suis regardée. Par réflexe, j'ai passé une main dans les cheveux comme je le fais si souvent, puis j'ai croisé mon regard et je me suis stoppée net. J'ai observé avec attention chaque détail de mon visage. Je ne me trouvais plus...

Oui suis-je ? Où ai-je disparu ? Vais-je revenir un jour ?

hugh_grantJuste pour le plaisir, parce que Hugh et TonyNicholas_Hoult

Putain, il y a sacrément intérêt. J'ai changé et j'ai appris à chercher ce qu'il me manquait. Alors ce petit bout de moi qui s'est tiré, je vais le retrouver même si je dois remuer mes souvenirs les plus enfouis pour cela.

16 novembre 2008

Besoin besoin besoin

Je vais exploser. Je suis... Je ne sais même l'expliquer. Tiraillée à l'intérieur. J'ai mal au fond de moi. Comme un gros poids dans le torax. Du mal à respirer :

Je suis là, à fixer obstinément mon écran de portable. J'envoie ? J'envoie pas ? J'ai le doigt posé sur la touche "send", mais j'hésite encore. Ce texto est explicite sans l'être vraiment. Retour à la case départ, retour il y a quelques mois. Je sais qu'après ça, après cet envoie, il y aura quelque chose. Enfin je crois. Bon, allez, je prends mon courage à deux mains. De toute façon, je suis toujours impulsive et j'agis sans réfléchir. Quitte à assumer mon acte plus tard.Allez, appuie, appuie sur cette foutue touche. APPUIE BORDEL ! Fais-le ! Fais-le ! Comme tu osais le faire avant.

C'est tellement plus facile habituellement. Tellement plus facile quand tu t'en fiches, quand tu t'en moques quand tu ne tiens pas à lui.

Bon, je l'ai fait. J'ai appuyé. Bientôt, ou peut-être tard, je recevrai la preuve qu'il l'a lu. Et comme par intuition féminine, je sens qu'il ne va pas me répondre. Je repense à mon message. Il n'est pas spécialement dur, pas aussi incisif qu'il ne l'aurait été si je l'avais eu en face de moi. En vrai, en face à face, mon sarcasme aurait été blessant, tranchant, coupant comme ce que je ressens à chaque déception supplémentaire.

C'est étrange mais je crois que je vais abandonner. Je suis trop fatiguée pour lutter, pour résister. Je vais me contenter de penser à lui à chaque conquête d'un soir, en me demandant ce qu'il fait au moment-même où les mains du type que je ne connais même pas ou à peine se balladent sur moi, s'il est avec une autre, finalement, et qu'il se fiche de savoir que mes lèvres embrassent avec lassitude un type dont je me fous royalement, s'il a oublié que j'existais pendant qu'un ami me drague, me complimente et que je suis sur le point de rentrer sans ce jeu, que mon hésitation est seulement, seulement due à lui, que d'autres garçons me plaisent mais qu'il n'y a que lui qui peut me donner le sourire juste en me parlant, qu'il n'y a que lui qui me fasse rire sans le vouloir, qu'il n'y a que lui avec qui j'arrive à discuter sans m'ennuyer, qu'il n'y a que lui qui se balance de moi et de toute ça. Que lui qui ne ressent certainement pas tout ça à mon égard.

Mais bordel, pourquoi je prends la tête avec ça. Il y a en quatre autres pour qui je suis tout ça, et moi, moi, je pense à un abruti que je n'ai pas vu depuis des mois... Je suis pathétique. Il faut à tout prix que je l'oublie, que je m'en détache, sinon je risque de reproduire le même schéma que l'an dernier, être accro à un mec avec qui c'est impossible. C'était d'ailleurs à cette époque qu'on s'est rencontré. J'étais saoûle, pour oublier l'Autre, je l'ai croisé par hasard. Ma franchise lui a donné d'emblée un surnom ridicule, mais affectueux. Je m'arrête là, ressasser le passé est certainement la pire chose à faire en ce moment-même...

Je vais tenter de dormir sans trop penser à lui, à ce qu'il y aurait pu (ne pas) avoir hier soir... A tout. A rien. A rien. A rien du tout.

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